Dernières mises à jour: 15 Novembre 2015. Guendar de Almerimar,
Espagne à Dakar, Sénégal
PaceMaker 47 (sloop en acier),
plan Denis Ganley, appartenant à Marc Ziegler.
Construit
en Nouvelle Zélande par Southern Yachts en 1985
Longueur
14.33m, Tirant d’eau 2.30m, Largeur 4.11m, Jauge brute 16.00tx
Eau :
2x450 litres en acier. Gasoil : 380 litres en acier dans la quille.
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du 23 Juin au 11 Juillet
2014. |
Le 23 Juin, après une nuit de bus de Marseille à Barcelone, 30 minutes de train pour rejoindre l’aéroport, 1h15 de vol jusqu’à Almeria, puis 30 minutes de taxi… j’arrive en début d’après midi à bord de Guendar à Almerimar. Quand à l’équipier, nécessaire pour la navigation jusqu’à Dakar, il est prévu que Camille arrive à bord le Mercredi 9 Juillet… Je retrouve Guendar comme nous l’avions laissé fin Août 2013 : les batteries sont correctement chargées par les panneaux solaires, les fonds sont parfaitement secs, le moteur démarre au quart de tour et propulse bien avec son nouvel inverseur ZF posé pendant l’hiver par Frank. Il reste à préparer le bateau pour sa navigation de 1800 miles jusqu’à Dakar, mais aussi pour qu’ensuite il puisse naviguer en tout confort et sécurité dans la zone Afrique de l’Ouest (Sénégal, Gambie, Bijagos, Cap-Vert…). Sont au programme de la préparation: Carénage : La mise à sec du bateau ne se fait que le mercredi 2 juillet L pour cause d’encombrement du travel-lift en ce début de saison estivale… et de jour férié local le lundi 30 juin, suite à une grosse fête communale du week-end ou parait-il tout le monde fini bourré, et donc la commune déclare le lundi férié pour éviter bobo la tête des travailleurs le lendemain JL Travail sur les œuvres vives : ·
Nettoyage des
œuvres vives ·
Contrôle des
anodes sacrificielles: toutes les anodes sont en bon état. Sur chaque
bord il y a 2 flasques au centre du bateau, 1 plaque à hauteur d’hélice et 1
plaque sur le lest. ·
Contrôle du
safran : tout est OK, pas de jeu dans la mèche de safran. ·
Contrôle de
l’arbre d'hélice, inox diamètre 40mm: tout est OK, mais il n’y a pas de coupe
orin alors que l’expertise de Février 2012 de « Kiwi-Kiwi » en
mentionne un ?
Hélice tripale
en bon état
2 bagues
hydrolubes avec jeu normal très faible de l’arbre: 1 en sortie du
tube d’étambot, 1 dans l’étrier de support avant hélice.
Anode
« olive » sur l’arbre en bon état · Traitement des points de corrosions sur la coque: quelques zones ou le métal est à nu mais non oxydé : décapage et passage d’un primaire époxy. du mastic décollé sur 20 à 30cm autour du « placard » soudé sur tribord (sous le coffre de batteries) : décapage et passage d'un primaire époxy sur cette tôle non traitée. Puis mastic et re primaire époxy. et 2 zones de corrosion plus profonde, qui après décapage s’avère ne pas être bien grave et pour lesquelles un simple primaire époxy + mastic + re primaire suffit: bâbord arrière du moteur : point de corrosion de quelques millimètres de profondeur et profonde de ~1cm de diamètre !! A l’intérieur ce point de corrosion est sous une lisse dans le coffre sous le lit de la cabine arrière !… Ø tribord sous WC arrière : zone de ~10cm x 5cm très oxydée et suspecte au dessus et à gauche du « placard » soudé à tribord !! A l’intérieur cette zone est sous la vanne de WC arrière… a priori la corrosion est causée par un simple plancher bois & formica au contact de la coque !... · Remplacement de toutes vannes douteuses : toutes les vannes situées sous la flottaison sont en plastique et en bon état sur « passe-coque » soudés. Il y a 6 vannes : 2 sortie WC, 1 entrée eau WC avant (et sortie lavabo), 1 évacuation d’évier cuisine sous l’évier, 1 entrée eau WC arrière (et eau de mer cuisine) sous plancher de la descente, 1 vanne entrée moteur et refroidissement frigo sous le moteur côté bâbord. Les
évacuations de la douche & du lavabo du cabinet de toilette arrivent dans
une « boite à eaux grises ». La boite à eaux grises est vidée via
pompe électrique automatique vers un collecteur à l'arrière et situé au
dessus de la flottaison. La pompe de cale électrique arrive sur ce même
collecteur. Les
sorties d’eau des 2 vide-vite de cockpit sont à l’arrière à la limite de la
ligne de flottaison. · Antifouling : marque JOTUN (marenostrum noir) 2 couches, en faible épaisseur puisqu’une mise à sec est prévue dans quelques mois à Dakar notamment pour un sablage et changer des tôles manquant d’épaisseur sous le moteur… Remplacement par Frank des commandes moteur, trop «courtes», dont l’utilisation comporte le risque que l’embrayage ne soit pas complètement et correctement enclenché. C’est d’ailleurs surement à cause de ça que l’inverseur a déjà cassé 2 fois ! Nous changeons donc la poignée « Morse » et les câbles de commande (longueur des câbles 6,50m). Remplacement par Chris du groupe de froid attelé au moteur qui est HS, recharge en fréon et remise en route du frigo. Remplacement des haubans : · Tous les haubans (bas-haubans, galhaubans, inter, pataras) en place sont propres, goupillés… mais on ne connait pas leur âge ? · Aucun contrôle visuel possible sur l’étai qui est entièrement interne au profil d’enrouleur (en haut seul l’œil dépasse, on ne voit pas le câble). Décision est prise de changer tous les haubans vétustes, à savoir :
Soit 105 mètres de câble de 10mm, 26m de 8mm, 10 sertissages à œil & 10 sertissages à visser : ce qui donne un devis total HT de plus de 2000 euros de matériel et 1600 euros de main d’œuvre L !... Ridoirs : tous les ridoirs sont du même modèle en bronze sans aucune corrosion. Il y a 2 dimensions de ridoir, correspondants au 2 diamètres de câble inox: 8 et 10mm. Mais le sertissage standard
d’un câble inox de 8mm est trop petit pour pouvoir être monté sur nos ridoirs
de haubans intermédiaires de 8mm. En conséquence les câbles inox des 2
haubans intermédiaires sont remplacés par du 10mm (abondance ne nuit
pas !) Démontage de l’enrouleur : le tube profil aluminium de l’enrouleur est constitué de 2 longueurs manchonnées à 3 mètres du haut. Le manchon, à l’intérieur du profil, est de 60cm de long et est riveté avec 32 rivets. Le profil est emboité sur le tambour sur à peu près 4 centimètres et serré par une bride en fonte d’alu fermée et maintenue par une vis inox qu’il a fallu chauffer au démontage. L’étai est un câble de 10mm de diamètres avec une douzaine de guides de centrage, a peu près 1 chaque 2 mètres. Chaque guide de centrage est une bague « téflon » maintenue sur l’étai par 2 pièces en bronze vissées et au contact du câble. Toutes les pièces démontables sont correctement graissées, au chromate de zinc (pâte jaune). Il n’y a donc aucune corrosion bronze/inox. Les roulements du tambour et de l’émerillon sont en très bon état. Contrôle mât, baume & manœuvres courantes : · En tête de mat : la drisse de génois utilisée est en fait la drisse de spi (réa externe sur pontet en tête de mât). · Ajout d’une drisse de génois dans le réa bâbord tête de mat (drisse Ø12mm à bord). Il reste un réa tribord disponible en tête de mat, mais sans « lumière » en base de mât pour ressortir, pour une drisse de secours par exemple… · Ajout d’une balancine dans son réa (achat 40m drisse Ø10mm) pour utilisation en drisse GV de secours, drisse pour pouvoir monter au mât… · Achat feu de navigation & mouillage de tête de mat (à poser) pour remplacer celui en place qui est ½ mort (le tricolore est à LED, mais le feu de mouillage ne marche pas et le capot translucide est très abimé et tient par « miracle » grâce à scotch chaterton). ·
Winchs : Winch de drisse de génois et trinquette HS en pied de mât à bâbord (à acheter/réparer/poser) : Maxwell 23. Diamètre d’embase 140mm, correspondant a un LEWMAR 30ST, 2 vitesses et self-tailing Winch d’écoute trinquette/spi MANQUANT dans cockpit à tribord (à acheter/réparer/poser) : Maxwell 26. Diamètre d’embase 170mm, correspondant à un ?????????, 2 vitesses et self tailing. Ce winch a été déplacé sur pied de mat à tribord pour la drisse de GV en 2003. Concernant
les 2 winchs Maxwell 23 endommagés (celui à poste pour la drisse de génois et
celui de la drisse de GV remplacé en 2013 par le Maxwel 26 de cockpit) on
pourra peut être remplacé les pièces cassées. A savoir 2 engrenages
cannelés à l’intérieur et avec « échancrures »: Ø A commander ? voir http://www.maxwellmarine.com,
mais il faut savoir que l’entreprise Maxwell (new zélandaise) a revendu tout
ses stocks à Arco (australien ?) … obtenir des pièces de rechange
va probablement pas être facile !?! Ø A usiner selon modèle ? en bronze, mais c’est
un usinage pointu à réserver à un « magicien tourneur »
dakarois ?... 2 engrenages de ce type sont à bord mais d’un modèle
légèrement trop épais de 5 ou 6mm, car prévus pour les Maxwell 26. ·
Spinlocks du
mât :
A tribord :
1 est HS sur la balancine de GV (à changer, mais pas très gênant pour le moment…)
A bâbord :
ils manquent sur drisse de spi et drisse de trinquette (pas indispensable). La
décision est prise d’acheter 2 Spinlocks (fait à Almerimar). Ajout d’un balcon de mât (à faire) : à faire à Dakar à moindre coût (ici le tube inox Ø20mm est à 20€ le mètre, le soudeur à 50€ de l’heure !). Réparation des 2 chandeliers cassés à tribord. Mais leur démontage pour réparer/remplacer implique : · Démontage des filières : elles ne sont pas démontables car les câbles inox gainés de 8mm ont une cosse cœur sertie à chaque extrémité! Donc le démontage implique de refaire un sertissage (c’est fait !). A l’avenir on peut éventuellement remplacer les filières par un modèle démontable, à savoir câble de 6mm avec à une extrémité un sertissage sur embout de ridoir à visser de diamètre maxi 8mm qui passe dans les chandeliers. Cela facilitera les éventuelles interventions futures sur les chandeliers et améliorera l’esthétique des filières… mais c’est plus cherL. · Démontage vaigrages de plafond du cabinet de toilette arrière : panneau 145x65cmm de formica sur CP 8mm « pourri » par l’humidité et fixé par 4 baguettes bois clouées/oxydées + collage du panneau au sika. Etant donné l’état du CP, le démontage de ce plafond aurait pu lui être fatal ! Mais on a réussi à le démonter proprement et le remonter sans dommages… Contrôle du guindeau et du mouillage : tout est OK. Contrôle de l’annexe : après gonflage, elle se dégonfle complètement en moins de 12h00, surtout son boudin tribord, apparemment par les valves de gonflage qui ne ferment plus correctement (surtout la valve tribord) et probablement aussi par quelques trous (dont au moins un bien clair) ou porosités. Les traces de colle néoprène montrent que le fond de l’annexe a déjà été entièrement recollé... A ce stade on a 2 options: · Rustine sur les trous identifiés (c’est fait et le gonflage tient le coupJ) et faire avec jusqu’à Dakar puis, au besoin, la faire réparer par Robert du CVD, grand magicien des réparations solides à moindre prix. · Acheter une nouvelle annexe, dans les petites tailles de 2,50 m, les budgets hors taxe sont : 990 € : Quicksilver avec plancher gonflable. 1120 € : Quicksilver avec plancher en fibre démontable. 1350 € : Valiant semi-rigide en fibre. … les versions en aluminium, planchers démontables ou semi-rigides, sont bien plus chères L Mais avant de choisir une semi-rigide il faut savoir ou on la ranger ? A priori entre le bas étai et le mat: o A l’arrière sur bossoirs ? Ce n’est pas jouable avec le régulateur d’allure ! o Sur le roof entre mat et capote ? Pas assez de place et ça bloquerais l’ouverture du panneau de pont de cuisine ! o Sur le pont entre mat et bas étai ? On a seulement 2,05 mètres entre le bas étai et la protection inox des 2 boites dorade en avant du mat. Ou pourra peut être y poser une annexe de 2,50m avec son tableau arrière sur la protection inox des dorades et sa pointe avant au niveau du bas étai. L’ouverture du panneau restera possible sous l’annexe retournée, et ça rendra un peu acrobatique les passages à l’avant (guindeau, enrouleur, trinquette, spi…) ! J’ai testé cette option avec l’actuelle annexe de 2,50m… et c’est jouable : voir photo... Contrôle des hors bords (2CV Yamaha + 15CV Yamaha) : le 2 CV démarre et tourne. Pour le 15CV (à faire) nous verrons ça à Dakar… Contrôle du matériel de sécurité : · Canot de sauvetage (marque RFD, 6 places en container): fabrication 2001, dernière révision en 2012 (exp. 2015). Donc nous faisons une révision, elle se fait en banlieue de Valencia ou se trouve le seul atelier agréé pour RFD, donc avec 90 euros de surcoût de transport (total 540 euros TTC L )... · Fusées : 1 fumigène (exp. 02/2015), 2 fusées parachutes (exp. 03/2015), 4 feux à main (exp. 04/2015) · 4 extincteurs révisés 2013, manomètre pressions OK. · 4 gilets autogonflants : capsules hydrostatiques à remplacer en 10/2014, donc achat de 4 capsules CO2 de remplacement. Montage de la girouette-anémomètre révisée par Plastimo : c’est OK ça marche ! Montage de la pompe de cale manuelle dans le cockpit : en remplacement et au même endroit que la pompe qui est HS (mais surement réparable en changeant ses clapets ?). Ajout d’une valve anti-retour avant la crépine d’aspiration pour faciliter l’amorçage et test de tout ça… c’est OK, après tests ça marche nickel ! Réparation de la fuite dans les toilettes avant (en cours, mais pas encore identifiée ! Pour le moment ce WC fonctionne sans fuites) : achat de 2 kits de joints marque TMC (1 kit pour usage futurs) Remplacement des tuyaux flexibles de gaz expirés depuis 2000 par du neuf (valide jusqu’en 2019). Petites réparations du bimini (taud de soleil à l’arrière au dessus du cockpit) par l’atelier de sellerie/tauds du coin : ajout de renforts aux angles déchirés par le raguage des arceaux inox. Activation du téléphone satellite Iridium 9555 avec une nouvelle carte PIN « Iridium Skyfile prépayée » (75 minutes valables 2 mois, expiration le 29 Août 2014). La
messagerie Skyfile
Mail est installée sur le petit PC du bord et configurée pour le kit data
Iridium. Nous pourrons donc, entre autres choses, recevoir des fichiers GRIB
météo par mail (via Globalmarinenet, Saildocs,…). Les contacts de ce téléphone sont : · numéro de téléphone (de l’ordre de 1 euro la minute) : +881631612998 · pour envoyer un SMS gratuitement se rendre à l’adresse http://messaging.iridium.com, entrer le numéro de tel et ensuite le texte. · adresse mail chez Skyfile : guendar2014@skyfile.com Traitement grosse coulure de rouille sur le bordé avant bâbord, 40cm au dessus de la flottaison (dû a un probable mauvais choc dans le passé, suivi d’une réparation approximative…) : · Décapage extérieur faisant apparaitre une « cicatrice » de 15 cm de long, avec sur sa partie gauche du métal déchiré/abimé/oxydé en profondeur ! Ce genre de blessure mérite sûrement un patch ou changement de tôle ? Nous nous contenterons jusqu’à Dakar d’un primaire époxy + mastic époxy + re primaire epoxy + primaire peinture + peinture blanche pour la propreté. · A l'intérieur on est immédiatement sous le lit avant, derrière le vaigrage et sous une lisse… j’ai retiré à cet endroit un morceau de rouille de 10 x6 cm du genre « millefeuille » de 5mm d’épaisseur… heureusement que c’est 40cm au dessus de la flottaison !! Il ne doit pas rester une grosse
épaisseur de métal (rouillé ?) entre l’intérieur sec &
paisible et l’extérieur mouillé &
accessoirement déchainé ! LLL Charge du PC de navigation : achat d’un petit élévateur de tension 12V vers 15 à 24V pour charger les PC en navigation au lieu d’utiliser le convertisseur 12-220V de 1500W nettement plus gourmant en énergie. Pose d’un répétiteur de sondeur dans le cockpit (pose faite, connexion faite): le sondeur Furuno LS4100 (qualité des fonds, des poissons, de la profondeur… ) est installé à la table à carte à l’abri des UV et de l’humidité, son transducteur est une sonde traversante installée au niveau de l’avant du lest sur tribord... Nous
pouvons récupérer les infos NMEA0183 (phrases DPT & DBT) de ce LS4100
pour les envoyer vers un afficheur qui accepte ses données en entrée. Le SAV Plastimo (Yann.Casareggio@plastimo.com) m’a confirmé que c’est faisable avec un Advansea S400 Depth (coût 280euros TTC) : Le S400 Depth
fonctionnera parfaitement en répétiteur NMEA dès qu’il sera en présence des
phrases DPT et DBT. Je pense qu’il n’y aura qu’un appui sur une flèche à
réaliser. Concernant la connexion : l’entrée NMEA
de l’appareil se trouve sur le fil jaune. Le S400 attend une information à
4800 baud. Attention
toute de même aux masses. Il sera peut-être nécessaire de reboucler la
masse entre le S400 et le Furuno si les masses de ces derniers ne sont pas
communes et « courtes » … Et tout ça sans oublier de
s’offrir un peu de détente en fin de journée, avec rafraichissement et tapas
bien mérités ! Olé J |
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2.
Mise à l’eau du
bateau, derniers préparatifs & Essais en mer J |
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du 11 au 16
Juillet 2014 : |
Remise à l’eau du bateau après nombreux de travaux dont carénage et changement de tous les haubans… Dès la mise à l’eau et la première manœuvre pour ce remettre à quai on se rend compte que le bateau a retrouvé sa glisse et sa manœuvrabilité. Que du bonheur J Chris a encore quelques difficultés à mettre en route le nouveau groupe de frigo, car après montage et tests de mise en pression, il se trouve ne pas être parfaitement étanche dans sa partie supérieure. Cela oblige à re-démonter le groupe pour arranger ça, puis remontage… Nous restons donc à quai proche du travel-lift et de l’atelier de Chris afin qu’il puisse facilement terminer ce bouleau. Le remontage se passe bien, la mise sous vide du circuit à la pompe à vide aussi… il ne reste plus qu’à remplir le circuit de « fréon » (référence R437A) et la bière pourra enfin être fraîche ! Mais nouvelle surprise ! A sa mise en route le frigo ne fait pas du froid… mais du chaud !! En fait Chris n’avait pas fait attention à ce détail : les sorties/entrées de « fréon » du nouveau compresseur sont inversées par rapport à l’ancien compresseur !!!... Chris est donc contraint de revoir l’ensemble des tuyauteries (en cuivre brasées) ! Et pour cela de re-vidanger le circuit de « fréon »… etc etc !!... Ceci étant fait, à 20h30 le frigo fonctionne enfin J Mais le compresseur « serre » après 1heure de fonctionnement !!!! Il y a donc un autre problème ?!… Chris a une idée : l’huile du compresseur part en partie dans le circuit avec le gaz compressé (situation normale) et cette huile est sensée revenir avec le gaz décompressé… Il est possible que le vase d’expansion ai un problème et qu’il ne laisse plus revenir l’huile ! Cela pourrait expliquer un manque d’huile dans le compresseur… et le « serrage » ! Donc, demain, après re-vidange du circuit et re-démontage du compresseur, Chris devra aussi démonter ce vase d’expansion pour voir ce qu’il a dans le ventre L ! Par contre, Frank n'est toujours pas intervenu pour le montage des nouvelles commandes moteur (grrrrrr !! ce gars n’est pas fiable !). Il promet par téléphone d’intervenir dès samedi 12 juillet, même si nous ne reprenons une place normale dans les darses de la marina. Frank dit pouvoir finir le bouleau dimanche 13 ?... Frigo : démontage du compresseur « serré » qui n’a plus que 100 ml d’huile (au lieu de 500 !) et du vase d’expansion qui contient effectivement le reste de l’huile !... Chris préconise de supprimer ce vase d’expansion qui n’est pas utile sur ce circuit froid, et donc fait brasure de cuivre pour cela. Par ailleurs, il refait un compresseur, avec un vieux dont il dispose et la partie supérieure du compresseur neuf qui a « serré »… Les choses sont donc en bonne voie : re nettoyage du circuit au nitrogène pour éliminer toutes traces d’humidité et d’huile « sale » qui pourrait resté dans le circuit… Ensuite re-démontage du compresseur pour lui faire son plein d’huile propre et remontage… et on va pouvoir enfin remplir de « fréon » et mettre en route tout ça pour tests de bière fraîche ! A 19h tout est monté, circuit fréon rempli… Mais c’est maintenant l’embrayage du compresseur qui ne marche plus ! Donc démontage en cours de l’embrayage du compresseur pour voir ce qu’il se passe ! Et finira ça demain L
Commandes moteur : Frank
se met enfin au travail, l’ancienne commande est démontée et la mise en place
de la poignée morse est en cours… Suite demain, il dit venir entre 11h et 14h00
! L Frigo : Le problème de l’embrayage était dû à une mauvaise masse… problème corrigé. A 13h45 le frigo tourne et fait enfin du froid… la bière se rafraîchie ! J Les conseils de Chris (à faire ??): Ü calorifuger le circuit froid pour éviter ruissèlement de la condensation dans les fonds en acier Ü mettre un « time-relay » : relais 12V qui coupe le compresseur au bout d’un temps de fonctionnement, par exemple 1 heure. Ou installer un thermostat commandant on/off de l’embrayage selon température (mais beaucoup plus compliqué à installer dans frigo !). L’idéal étant un thermostat dans le frigo, qui coupe le frigo à +4°C et un dans le freezer qui coupe le tout à -20°C… Car il n’est pas bon pour le compresseur de le laisser tourner plusieurs heures… et de plus c’est inutile lorsque le frigo a atteint sa température! Commandes moteur : 17h30 toujours pas vu Frank ! C’est mal barré pour aujourd’hui !! Ce gars n’est décidément pas fiable !!! L Commandes moteur : 16h, Frank arrive… il a dû tomber du lit L ! Faut dire qu’il est allemand, fêtard, amateur de foot… et que l’Allemagne a gagné le mondial hier soir !! 19h30 : la nouvelle commande morse est en place et fonctionne correctementJ, quoiqu’un peu dure ? Ventilation moteur : achat & remplacement du ventilo moteur qui est HS. JNous sommes donc
enfin prêts à partirJ. Le bateau est fin prêt. Les pleins de nourritures &
boissons terrestres sont faits. Il reste seulement à compléter le plein
de gasoil, d’essence pour l’annexe et régler la marina… et nous pouvons prendre le
large vers Gibraltar à 150 miles, puis Las Palmas de Gran Canarias, et enfin Dakar à 1800 miles d’ici
(3340 km).. Nous prévoyons de faire des essais en mer de tout ça, en particulier contrôler/affiner le réglage du gréement sur des bords de près de façon à vérifier la tension d’étai/pataras et des haubans sous le vent… tests des commandes de gaz… etc etc etc. Selon comment se passe les essais, nous pourrions directement quitter Almerimar. Mais nous avons commandé ce matin 2 spinlocks (bloqueurs) qui arriveront Mercredi chez le shipchandler… Donc le départ effectif ne sera que demain Mercredi. La météo prévue est parfaite ! Vents faibles portants à l’ouest dans le détroit de Gibraltar. Avec possibilités de brouillards matinaux. 11h00 : on quitte le quai proche du travel-lift et allons au ponton gasoil. 12h00 : plein gasoil fait, port payé jusqu’à demain. Nous larguons les amarres pour nos essais en mer. Mais la poignée morse est bloquée, il est impossible d’accélérer en avant !! Nous reprenons rapidement nos amarres et je rappel Frank… 13h15 : Frank est à bord… et répare la poignée morse : le blocage était dû à un bloqueur de câble un peu trop gros d’origine qu’il remplace. 14h30 : Nous larguons enfin les amarres en bonne et dû forme et sortons du port J En mer il y a une bonne brise 12 à 15 nœuds d’est. Nous nous mettons au près sous pilote automatique… bâbord amure… tribord amure… les haubans demandent un peu de tension : sur l’étai, les galhaubans supérieurs et intermédiaires. 16h30 : Amarré au port d’Almerimar pour la dernière nuit. Nous peaufinons les réglages de tension des haubans . Ü A noter, que le pas de vis de la vis blocage du ridoir d’étai est foiré (sous l’enrouleur). La vis tiens mais nous préférons assurer son blocage avec du grey tape, en attendant de tarauder et changer cette vis de blocage (à faire)… |
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3.
Navigation d’Almerimar
à Gibraltar (150 miles) & Arrêt moteur L ! |
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du 16 au 18
Juillet 2014 : |
Mercredi 16 Juillet: 12h00 : Départ d’Almerimar après les derniers achats (pain, pharmacie & tabacs, spinlocks) et avec des vents favorables en direction du détroit de Gibraltar, que nous pourrions passer au portant J pour ensuite filer vers Las palmas de Gran Canarias, au portant toujours… Donc rendez-vous à Las Palmas que nous pouvons être dans à peu près 8 jours pour une très courte escale avant de continuer vers Dakar… Dès notre départ nous
sommes rapidement entourés par de nombreux dauphins & globicéphales qui
nous accompagnent pendant quelques miles. Sur cette route vers
les Canaries nous devrons nous méfier des baleines (cachalots) en migration
vers le sud que mon ami Sergio m’a signalé à l’approche des canaries. Selon
son bon conseil il sera bon de démarrer le moteur de sorte qu’elles nous
entendent et qu’on évite la percussion J malvenue surtout si il s’agit d’une femelle avec ses
baleinons L! 16h00 : Le vent a refusé et est tombé à moins de 5 nœuds ! Nous sommes donc au moteur à 1800 tr/mn, à 5 nœuds en route directe vers le détroit. Grande voile bordée à plat et génois enroulé. Il me semble que l’échappement ne relâche pas assez d’eau ? La température du moteur reste correcte à 85°C. Mais c’est à surveiller de près et il faudra vérifier la pompe d’eau de mer à la première occasion… 19h00 : Fumées blanches persistantes & très peu d’eau à l’échappement avec température stable à 85/90°C ! Arrêt moteur et ouverture de la pompe d’eau de mer dans laquelle le hempler (i.e. rouet de pompe d’eau de mer) a une ailette cassée qui a disparue, et qui est donc forcément « coincé » quelque part dans le faisceau de l’échangeur ! Nous remplaçons ce hempler par un neuf disponible à bord. Mais au redémarrage du moteur le réamorçage du circuit d’eau de mer ne se fait pas… je descends le filtre d’eau de mer sous le niveau de flottaison pour faciliter l’amorçage. L’amorçage fini par ce faire mais assez difficilement… la température reste stable à 80°C pour 1500 tr/mn. L’échappement recommence à craché un peu d’eau mais avec un débit qui reste faible, et toujours des fumées blanches assez importantes! A la prochaine escale il faut impérativement corriger ce problème et donc au minimum: Ü vidanger le circuit de refroidissement eau douce et
nettoyer le faisceau de l’échangeur eau douce/eau de mer (fait à Gib le
25/07), Ü acheter 2 hempler (fait à Gib…) et d’ici là se limiter
à 1500tr/mn et contrôler en permanence que la température
moteur reste à un maximum de 80/85°C.
Jeudi 17
Juillet : 1ère nuit
en mer sur une route parallèle à celle des cargos à seulement 6/7 miles sur
notre bâbord:
00h30 : Le
vent revient à 8/10 nœuds NW. Arrêt moteur. Au près la vitesse sur le fond
est de 3,5/4 nœuds en route fond directe vers Gibraltar au 255°…
03h00 : Le
vent molli à 5 nœuds WNW, la vitesse sur le fond n’est plus qu’à 2,5 nœuds
03h40 : Le
vent molli encore à moins de 5 nœuds, vitesse sur le fond de 1,5 nœud. Moteur
à 1500 tr/mn et génois enroulé, la vitesse fond passe à 4,2 nœuds.
04h00 (HW+2h
à Gibraltar): vitesse chute à 2,5/3 nœuds, probablement à cause du courant de
marée du détroit qui commence à se ressentir au large de Malaga.
04h30:
Le vent revient à 8 nœuds. Arrêt moteur. Le bateau est à 3 nœuds au près
tribord amure. Ü le voltmètre du panneau électrique est pessimiste de 0.85
volts. Il affiche 12 volts pour une
tension effective de 12,85 volts mesurée au testeur sur les batteries !
06h50 :
Levé du jour, vent à 7/8 nœuds, bateau au près bon plein (60/70° du vent
apparent), la vitesse fond est de 2 nœuds ! J’estime notre vitesse
surface à 3.5 nœuds, soit un courant contraire de 1.5 à 2 nœuds ?
09h50 :
Sur la GV, la « platine » de guindant du chariot articulé de la 4ème
latte a cassé ! Nous affalons la
GV et remplaçons cette platine cassée
(23mm de large) par une platine de 20mm disponible à bord. Ü acheter plusieurs platines de 23mm avec les vis inox 4x20mm de fixation, car cet
incident est tristement fréquent !
11h40 :
vend faible 6 nœuds NNW… toujours au moteur qui continu a refroidir
normalement avec fumées blanches et peu de débit d’eau: ·
à 1500tr/mn,
vitesse fond 1.5 nœud, T° moteur 80°C ·
à 1800tr/mn,
vitesse fond 2.5 nœuds, T° moteur 85°C
13h20 :
arrêt moteur
14h30 :
vitesse fond à 1 nœud L ! Mer d’huile et énorme pétole ! Mise en
route du moteur, génois enroulé, GV bordée à plat…
16h30 : Mise
en route du frigo… qui fait un gros
« pssshiiiitttt » avec une odeur de fréon, c’est sa soupape de sureté (sur l’échangeur eau de
mer/fréon sous le plancher) qui relâche un excès de pression!?? On coupe le
frigo, 1 minute d’attente, et on relance… plus de bruit ou d’odeur suspecte…
le frigo semble marché mais faire un peu moins de froid !?...
23h00 : Température moteur supérieure à 90°C. Donc arrêt moteur immédiat, et puisqu’il n’y a pas
de vent… nous dérivons avec le courant à 1 nœuds dans le 10°, à 25 miles du
rocher de Gibraltar !
23h50 : Le
moteur a refroidi et on remet en route à 1500tr/mn, température=80°C… route
vers Gibraltar pour une réparation urgente du circuit de
refroidissement !
03h50 :
Toujours au moteur à 1500 tr/mn et sans vent nous sommes à 10 miles du rocher
de Gibraltar. La température du moteur reste stable à 80°C mais le débit
d’eau à l’échappement reste quasi nul avec fumées blanches abondantes !
Par contre on file à 6.5noeuds grâce au courant de marée.
07h00 : Arrivé à Gibraltar, nous accrochons nos
amarres au ponton d’acceuil de Marina Bay en zone anglaise ou un personnage
fort peu avenant nous prie d’évacuer immédiatement… et d’apponter à la
station essence d’en face pour attendre 8h30 et contacter la capitainerie par
VHF 71 et tenter d’obtenir une place dans la marina…
08h45 :
Marina Bay ne répondent pas à la VHF… donc je vais dans leurs bureaux et ils
me disent ,e pas pouvoir nous recevoir
à cause de nos 2.3 mètres de tirant d’eau ! Je contact alors Alcaidesa Marina (La Linea)
sur le canal 09 qui me disent avoir de la place.
10h00 :
Arrivée au ponton d’accueil de Alcaidesa Marina, qui accepte gentiment de
nous laisser prendre une place dans la marina malgré l’absence d’attestation
d’assurance que je leur promets de fournir rapidement par mail…
11h00 :
Amarré ponton 12 dans la marina. Mais avec un vent imprévu qui nous pousse au
ponton au moment de l’amarrage et un «marinero du port» qui ne met
visiblement pas les pieds sur le catway pour passer l’amarre avant permettant
d’arrêter le bateau… cela provoque un léger choc
à l’avant, avec éclat de peinture sur 20cm à l’étrave L ! |
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du 18 au 25
Juillet 2014 : |
Nous arrivons à Alcaidesa Marina (La Linea)
à 11h et prenons immédiatement contact avec «Elias Blanco», l’entreprise de mécanique recommandée par la
marina … Mais «Elias Blanco»
annonce ne pas pouvoir intervenir sur le bateau avant mercredi prochain, soit
le 23 Juillet… il faut dire que Lundi 21 est férié ici !! A défaut d’une
autre solution immédiate je prends donc rendez-vous avec eux pour le mercredi
suivant, soit dans 5 jours ! Mais étant bien
décidé à réduire les délais pour reprendre le large, je me rends en zone
anglaise chez «Sheppard’s»,
shipchandler renommé se trouvant à 30 bonnes et pittoresques minutes de
marche à pieds de cette marina, ou j’achète les 2 hemplers nécessaires et
obtient, entre autres choses, les coordonnées de Steeve Flood, un bon mécano
prêt à travailler du côté espagnol et qui promet de passer dès le lendemain
matin au bateau… De retour à bord vers 19h00, je
retrouve Camille se remettant de sa dernière nuit blanche de veille en mer.
Nous fêtons ensemble la bonne nouvelle de l’intervention «rapide» d’un mécano avec un petit apéro «Cuba Libre» suivi d’un repas consistant et
restructurant… Suite à quoi nous allons à la
rencontre des activités nocturnes locales et arrivons dans une incroyable
ambiance d’énorme fête foraine : «La feria de La Linea» avec attractions acrobatiques,
manèges pour enfants, kiosques de jeux, gargotes à fritures et … une rue de
«teuf» faite d’une vingtaine de chapiteaux géants délivrant chacun son style
de musique, son ambiance festive, ses très nombreux clients & clientes
hilares, embrumées & andalousement
ondulantes jusqu’à l’aube...
Olé J ! Bref, de quoi danser, boire,
rencontrer, rigoler et gommer cette dernière mésaventure de mer sans vent,
avec courants contraires et moteur défaillant. Steeve-mécano passe nous voir mais ne pourra pas intervenir avant
Lundi soir pour le démontage de l’échangeur moteur (échangeur eau de mer /
eau douce) et sa remise en état. Cependant sur ses conseils et avant
démontage de l’échangeur moteur, à fin de test, nous shuntons l’échangeur
frigo (échangeur eau de mer / fréon) qui pourrait aussi être une source du
problème de circulation d’eau de mer… Le résultat du test de shunt de l’échangeur frigo est que l’eau
de mer ne circule pas mieux dans le moteur ! Donc le diagnostic « échangeur moteur encrassé » continu à se confirmer ! Et nous verrons ça
avec Steeve lundi soir... Mais il faut savoir que s’il y a besoin de pièces
de rechange «Yanmar» pour
l’échangeur, nous risquons de souffrir d’un délai de livraison ! Journée détente en compagnie d’une excellente équipe
d’amis lettons rencontrés ici. Une superbe balade de 2 heures de marche pour atteindre
le sommet du rocher… et une fiesta mémorable pour la dernière soirée de
« Feria de La linea ». Olé J !
Refroidissement
moteur : Steeve-mécano
démonte l’échangeur moteur et l’emmène en atelier, pour nettoyage et test de
mise en pression. A première vue le faisceau n’est pas endommagé et: 1.
le plan de joint est corrodé au niveau du « capot »
arrière de fermeture de l’échangeur. Au
remontage il va peut être falloir faire du mastic epoxy-alu pour assurer une
bonne étanchéïté 2.
la position du faisceau est incorrecte d’à peu près 25°… de sorte qu’une partie du flux
d’eau de mer sortant de l’échangeur revient vers la pompe d’eau de mer !
Ceci peut très bien expliquer le manque de débit à l’échappement et le défaut de refroidissement. 3.
un nettoyage de
l’ensemble s’impose.
Répétiteur
de sondeur au cockpit : connexion
du répétiteur Advansea S400 du cockpit sur la broche NMEA du sondeur Furuno
LS4100. Ainsi le répétiteur de cockpit est alimenté par le sondeur de la
table à carte et reçoit les données de sa sonde. Pour que ça marche il faut «rééquilibrer»
( ?) les masses d’alimentation
& de NMEA du Furuno en bouclant fils noir & blanc du LS4100.
Remarques : 1. Le bus Advansea permet éclairage commun et partage des
données NMEA entre les pupitres Advansea… Ainsi, la sortie NMEA du S400 Wind,
fournie les données vent et profondeur. 2. à faire : a. donner vent (phrase NMEA: MWV) et GPS (phrases BWC,
CGA, GLL…) au LS-4100… Mais il faut
sûrement un multiplexeur NMEA (AM43 ,
Multiplex-BT) pour entrer
plusieurs instruments dans le LS4100 (& PC &Radar) ? b. entrer toutes données NMEA sur le PC (il
reçoit GPS via l’AIS en sortie de la VHF), le Radar, et surtout le futur Pilote ? Tout ça dépendra
évidemment aussi & surtout de l’éventuel nouveau pilote automatique à
interfacer avec vent & gps…
Réparation
du choc à l’étrave : ponçage
et application primaire époxy + mastic époxy + re primaire + peinture
blanche…
Frigo: Chris-frigoriste me confirme l’explication du
« psssschhiiiiiitt du frigo » observé le 17 Juillet : The safety valve is a pressure relief valve. If the condenser is not cooling the gas correctly the pressure inside
the system increases, usually bad water flow. Normally the pressure valve
is an electrical switch that shuts the system off at a maximum limit of
25 bars until the pressure reduces. In your case it has dumped some gas. This
is not a good system as now ideally you need a bit more gas back in
the system. It would be best if the pressure valve
was changed out for a pressure switch and wired into the clutch loom so the
situation can never happen again. Conclusion: défaut de
débit d’eau de mer de refroidissement… surchauffe/surpression gaz… soupape
sécurité du condenseur… perte de gaz & donc de capacité à faire du
froid !! Ü Refaire plein de gaz du frigo pour qu’il fasse du froid correct ! Ü Ajouter un «relais-pression » débrayant
automatiquement le compresseur si la pression devient supérieure à 25 bars! Ce sera bien plus efficace et rapide que la
comprenette manuelle : l’équipage ouïe « psshhiiiiiitttt »,
s’étonne, capte, puis cavale enfin vers le panneau électrique pour débrayer
le compresseur du frigo!
Refroidissement
moteur: Steeve-mécano doit passer
Vendredi vers 11h00 pour remontage et tests de l’échangeur…
Frigo: Beni-frigoriste est passé au bateau voir le
frigo : il revient demain après midi avec le gaz nécessaire et
probablement un pressostat à ajouter sur le circuit haute pression qui
assurera la coupure électrique du compresseur pour une pression de gaz
supérieure à 25 bars…
Refroidissement moteur: Steeve-mécano a
remonté l’échangeur (nettoyé et avec soudure du plan de joint de capot). Le
moteur tourne et refroidit correctement.
Frigo: Beni-frigo a posé un pressostat
qui coupe l’embrayage du compresseur à 24 bars et réglé la soupape du
condenseur à 25 bars. Si le pressostat coupe, il a un réarmement manuel… Egalement remplissage de gaz R437… et ça y
est ! La bière est fraîche J. On peut donc enfin repartir… dès demain avec la marée haute de 16h10 (locale) à Gibraltar… |
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du 26 Juillet au
02 Août 2014 : |
Samedi 26 Juillet: nous quittons
la marina vers 12h00 après avoir complété le plein de gasoil (60litres
consommés en 40 heures). Un petit vent de SSW à 15 nœuds nous
porte vers la sortie de la baie d’Algésiras. Ensuite le vent est WSW
mollissant, avec de forts courants contraires. Nous tirons des bords carrés
dans la bande côtière côté espagnol… on est même en marche arrière pendant un
moment… L
20h30 : le moteur tourne depuis environ 1heure, en
appui à 1500 tr/mn. Nous avançons à 3,4 nœuds. Alarme
de température moteur : arrêt moteur avec T° supérieure à 90°C !!
21h50 : le
moteur a refroidi… nous le remettons en route à 1500tr/mn : il n’y a
quasiment pas d’eau à l’échappement. Le moteur a atteint 85/90°C en 20
minutes !! Arrêt moteur, on se traine à 1 nœud dans la pétole et les
courants contraires…
Dimanche 27
Juillet: le vent reste faible de secteur W à
moins de 5 nœuds.
08h30 :
contrôle en mer par les autorités marocaines en plein milieu du détroit:
fouille sommaire du bateau et contrôle des papiers.
10h30 : le moteur
en route à 1800 tr/mn, le refroidissement est à nouveau OK ! La pompe
d’eau de mer était simplement désamorcée, elle a due se réamorcer seule?.. En
fait, il est souvent nécessaire d’aider l’amorçage en relevant la durite de
sortie de pompe d’eau de mer, de façon à éliminer la bulle d’air de la pompe… Nous avançons à
3,5noeuds dans le 265°.
14h30 : 35°55.5N, 6°07.3W à la sortie du DST du
détroit de Gibraltar. Vf=3.1’ Rf=265° Une platine de
coulisseau de grand voile à cassé sur latte forcée n°3.
Mardi 29 Juillet: peu de vent…
beaucoup de moteur ! Nous avançons à 5 nœuds en route directe vers Las
Palmas à 460 miles…
Jeudi 31 Juillet: le vent s’installe secteur NW à 10 nœuds… Guendar file à
5 nœuds et plus par le travers. La météo des 3 jours à venir prévoit des
vents NW à N de 10 à 15 nœuds en moyenne, avec 20 nœuds à l’approche du nord
des îles des canaries. Nous pourrions être à Las Palmas, à moins de 300
miles, dans 48 heures ?
Samedi 02 Août: arrivée à Las Palmas avec vent NNW 20 à 23 nœuds., 2 ris
dans la grand voile nous filons à 7.5/8 nœuds J Une 2nd
platine de coulisseau de grand voile a cassée sur latte forcée n°1 ! |
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du 02 au 04 Août
2014 : |
Samedi 02 Août: Arrivé à la
marina de Puerto de La Luz à Las Palmas de Gran Canarias. A 15h00 nous sommes
amarrés au ponton L. Avant de repartir d’ici nous devons acheter des coulisseaux de
grand voile de rechange (marque Luffshuttle avec coulisseaux de 23mm de large), mais
rien ne sera possible avant Lundi pour cause de week-end…. Par ailleurs, à signaler qu’une fois le bateau amarré et
son moteur arrrêté… le presse étoupe (modèle à soufflet & plaques
graphites tournantes) a continué à pisser l’eau en quantité importante!
Une simple pression du soufflet et la fuite a cessée… donc pas de problème,
mais le
presse étoupe est à surveiller ?
Lundi 04 Août: nous achetons 2 coulisseaux Luffshuttle de grand voile complets chez Alisios, mais
malheureusement ils n’ont pas de pièces détachées pour réparer nos
coulisseaux cassés. Selon Alisios, ces coulisseaux Luffshuttle ne sont pas
dimensionnés pour des bateaux de plus de 40 pieds… il faudrait envisager
des coulisseaux plus résistants, du
genre en aluminium moulé existants dans d’autres marques. Mais ces
coulisseaux ne sont pas disponibles ici en peu de temps, il faudra commander
cela plus tard… Cependant nous pouvons changer nos 2 coulisseaux cassés et
repartir dans la journée. |
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du 04 au 11 Août 2014 : |
Lundi 04 Août: nous repartons
pour les derniers 880 miles jusqu’à Dakar… La météo prévoit 15 à 25 nœuds de
vent N à NE jusqu’au cap blanc puis moins de vent pour les derniers 300 miles
à l’approche de Dakar. 15h30 : Nous
larguons les amarres après avoir complété nos pleins d’eau et gasoil. 21h00 : le
vent est établit au NNE à 20 nœuds. Avec 1 ris dans la grand voile et
quelques tours de rouleau dans le génois nous avançons à 7 nœuds dans le
230°. Nous devons barrer car le pilote ne parvient pas à corriger les
embardées causées par les plus grosses vagues…
Le pilote automatique « TMQ » est incapable de
tenir une telle allure dans une mer agitée avec forte houle, il se fait embarquer par les vagues et pour les plus
grosses reste incapable de rattraper les départs au lof ! Ses temps de
réaction et de déplacement de butée à butée ne sont pas assez rapide ? 05h10 : Le vent est WNW à 15-16’. Nous faisons un 1er
essai de trinquette : avec 1
ris dans la grand voile, trinquette et bastaque en place, nous avançons a
seulement 4.3’ dans le 190°, soit à 120°/130° du vent apparent bâbord amure.
J’en conclus qu’au portant, la trinquette doit être utilisée avec des vents
plus forts, et 2 à 3 ris dans la grand voile pour ne pas être masquée?… 06h40 : Le vent tombe, nous en profitons pour faire un
peu de moteur pour la charge des batteries et le frigo… 08h00 : Le vent est d’Est à 12’. Avec 2 ris dans la
grand voile et le génois entièrement déroulé, on tient une route portante à
140/150° du vent avec une vitesse sur le fond de 6.5 à 7.5 nœuds, avec une
mer agitée et houle croisée… Nous devons donc barré! Du coup c’est l’occasion de faire
quelques jolis surfs sur les plus grosses vagues (creux de l’ordre de 3
mètres): vitesse maxi instantanée sur le fond enregistrée à 9.8 nœuds J 16h00 : Le vent revient un peu vers le nord et
s’établit NNE à 10’. Allure à 120° du vent tribord amure, sous génois entier
et grand voile arrisée. Nous avançons à 5 nœuds dans le 255°, la mer s’est
calmée et le pilote automatique tient le cap. Nous faisons un 1er essai du régulateur d’allure « Fleming »: les départs au
lof du bateau, qui n’est pourtant pas très ardent avec cette toile et ce
vent, ne sont pas rattrapés par le régulateur d’allure! L’amplitude maximum transmise à la barre est d’à peu près
½ tour sur chaque bord, ce qui devrait théoriquement être insuffisant dans
une mer agitée. Mais, peut être que la surface de l’aérien est insuffisante
pour ce vent faible ? Et/ou, le jeu des engrenages coniques qui relient
aérien et pâle immergée est trop importants (usure ?) : par suite
les déplacements de l’aérien (latéraux sous l’effet du vent) sont mal ou peu
transmis en rotation de la pâle immergée?...
09h20 :
25°48.8N 17°54.5W, mer agitée, houle 2m, vent NNE 22 à 25’, ris 2, génois
70%. Vitesse 7 à 8’. Pilote automatique OK
18h15 :
Empannage. Vitesse 6 à 6,5. Route 190° Le pli anti-UV de la
bordure du génois est décousu sur 2 mètres ! 13h30 TU : 22°57N 18°45W, mer forte, houle 3m, vent
NNE 25 à 30’. Vitesse 8’. Route 165°. Depuis hier soir, le pilote automatique ne tient plus pour cause de la mer forte… Nous nous relayons à la barre toutes les 2 à 3 heures
04h30 TU :
le vent se maintien à 30 nœuds, la mer est forte avec houle de 3 à 4 mètres.
Une belle déferlante envahie le cockpit, et la cabine arrière est également
trempée via son hublot de cockpit. Nous faisons route directe vers Dakar à 8
nœuds, avec des surfs réguliers de 9 à 10 nœuds…
08h00 TU : Avarie de barre à
roue ! Camille est de
quart, il me réveille en catastrophe… nous n’avons plus de barre. Je lui demande de
choquer les voiles et d’enrouler le génois pendant que je plonge à l’arrière
sous le pont pour voir ce qui se passe : les drosses sont
molles !!! Je sors immédiatement la barre franche de secours, la met en
place et démarre le moteur… Nous
verrons ensuite qu’un maillon de la chaine de barre à l’intérieur de la
colonne de barre a cassé ! Pendant cette
manœuvre d’urgence : ü Un empannage « sauvage » explose le palan de grand voile.
Nous sécurisons la bôme avec une retenue sur chaque bord puis affalons la
grand voile. ü L’amorçage du refroidissement eau de mer du moteur ne se fait pas
seul… Il faut descendre la boite filtre eau de
mer sous la flottaison pour que l’amorçage se fasse. ü L’explosion du palan de grand voile a définitivement achevé le cristal de la capote qui était de toute façon a remplacé car devenu complètement
opaque ! Nous somme au 20°53.5N 18°18.19W par le travers du Cap
Blanc, à 385 miles de Dakar et 90 de Nouhadibou. Le vent est encore entre 25
et 30 nœuds et la mer forte avec houle de 3 à 4 mètres. Compte tenu de la difficulté
à barrer avec la barre franche de secours dans cette mer forte : debout
sur les bancs de cockpit, la position du barreur est instable et très
physique, voire casse gueule !!! Nous décidons de faire route au moteur
vers Dakar. Puis, quand la mer sera moins forte, théoriquement dans 15 à 20
heures, nous tenterons de remettre le pilote automatique et d’envoyer génois
et éventuellement grand voile si nous pouvons faire un « palan de
fortune » pour son écoute…
18h20 TU :
20°11.15N 18°15.98W au large du banc d’Arguin en Mauritanie. Moteur à
1600tr/mn, vitesse 5.2’ et route directe au 175° vers la pointe des Almadies
à 327 miles. Le vent est portant à 25 nœuds et la mer encore très agitée. Nous nous
relayons toutes les 2 heures à la barre de secours.
22h30 TU :
L’état de la mer s’est amélioré et le vent a baissé à moins de 23 nœuds. Nous
faisons route au moteur à 1500 tr/mn, sous pilote automatique et avec ½
génois déroulé pour améliorer vitesse et stabilité. Vitesse 6.2’ en route
directe au 175°.
02h30 TU : Alarme de température du moteur : le circuit eau de mer s’est de nouveau désamorcé !
Nous réamorçons en descendant la boite filtre eau de mer sous la flottaison,
et décidons de laisser cette boite à
eau sous la flottaison pour le reste du voyage pour être certain de ne pas
avoir de problème de refroidissement.
06h00 TU : Nous
restaurons le palan d’écoute de grand voile en utilisant une poulie triple à
ringot disponible à bord, mais ayant un diamètre de réa faible pour les
efforts de traction de cette grand voile lattée de 40m2 ! Mais on se rend compte que la poulie double « plat pont » tribord du chariot
d’écoute de grand voile est arrachée ! De plus les
filetages dans le rail d’écoute en aluminium de la grand voile, sur lesquels
sont boulonnées sur chaque bord les poulies doubles, sont extrêmement
corrodés et HS L ! Par ailleurs, cette corrosion est « masquée »
par du mastic siliconeL, les poulies doubles sont «sécurisées» avec un petit
surfilage en garcette de 3mmL, et le support inox de la poulie bâbord en place est fendu
et au bord de l’explosion DMN ! En conséquence, jusqu’à réfection
complète, propre et définitive du rail d’écoute, l’utilisation de la grand
voile n’est envisageable qu’après un sérieux coup de «système D intensif».
Mais ne voulant pas prendre le risque d’abimer cette superbe grand voile, son
utilisation est compromise jusqu’à l’arrivée, et sera à réserver aux cas
extrêmes de force majeure… que nous n’allons pas, par «superstition»,
détailler ici pour l’instantL.
Dimanche 10 Août: Mer plate et vent portant quasi nul, nous faisons route
directe vers Dakar au moteur à 1700 tr/mn. Mais, à peu près chaque 3 heures, nous devons réamorcer le circuit d’eau de mer de refroidissement… il y a forcément une
entrée d’air quelque part ?
18h30 : le
vent NE s’établit à 6/8 nœuds. Nous envoyons le spi J et arrêtons le moteur. Notre vitesse est de 4.5 à 5 nœuds.
Bien que le tangon soit un peu court (d’à peu près 60 cm) Guendar peut porter
ce spi du portant jusqu’au travers…
21h00 : vent
nul, nous affalons le spi L et reprenons la route au moteur !... Le feu de marche au moteur est HS,
il doit avoir un mauvais contact quelque part puisqu’il s’allume de temps en
temps !
01h30 : le
vent a viré au SSE à 8 nœuds. Au moteur toujours, nous envoyons le génois et gagnons
1 nœud. Vitesse 5.5 nœuds au 160°. Nous sommes à 40 miles de la pointe des
Almadies.
05h20 : le
vent tombe à moins de 5 nœuds, nous enroulons le génois et reprenons la route
directe au moteur, vitesse 4 nœuds, route au 190°
09h00 :
Festival de dauphins & ciel noir sur la presqu’île de Dakar… on va se
faire copieusement arrosé ?
14h40 :
Pointe des Almadies et petite pluie fine…
18h00 : Nous
amarrons Guendar en baie de Hann sur un corps mort posé il y a quelques jours
par notre ami Armand J au 14°42.853N 17°25.621W |
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11 Août 2014 |
Guendar est arrivé à destination et
est amarré sur corps mort en baie de Hann à Dakar. Liste
de tâche à réaliser avant prochain départ : ü Barre à roue : réparation
chaîne & en profiter pour restaurer frein de barre. ü Rail de chariot d’écoute & palan
d’écoute de grand voile ü Entretien moteur : vidange
huile moteur & inverseur, remplacement filtre à huile & gasoil.
Contrôle hempler et revoir emplacement de boite à eau ? ü Réparation bordure anti-UV du génois ü Réparation winch de drisse de génois
& spi sur le mât (usinage de pièce ?) + winch de cockpit (achat d’un
winch ou remettre celui d’origine ?) ü Remplacement spinlock HS du mât ü Installation bout de 3ième
ris de GV (externe à la bôme avec poulie à plaquer pour renvoi en bout de
bôme et 1 spinlock en début de bôme ?) ü Refaire le pare brise (cristal) de
la capote (en profiter pour ajouter une large ouverture centrale d’aération
?) ü … Et
«cerises» éventuelles sur le gâteau : ü Calorifuger tuyauteries froides du frigo
(pour éviter condensation qui s’écoule dans les fonds ?) ü Traitement de la corrosion des fonds
(décapage + primaire époxy ?) en particulier : sous le moteur, sous
planchers cuisine & carré, autour du presse étoupe, sous couchette
arrière, sous vannes de toilette arrière, autour du secteur de barre, sous
couchette avant à babord… ü Traitement de toutes traces
d’oxydation extérieur sur le pont et les bordés (décapage + primaire et
mastic époxy + peinture blanche) ü Traitement du teck extérieur (huile
de teck sur bancs de cockpit et mains courante) ü Quelques vernis intérieur à
refaire : tours de hublots, descente… ü Poser une main courante tribord sur le roof ü Refaire étiquetage du panneau
électrique ü Sortir du bateau tout ce qui
est « inutile » à bord (hors bord 15cv, poste à souder… etc etc
etc) ü … |